Ils nous parlent de leurs expériences
Jasmine, Alison et Ryan (1CGEH) reviennent sur les 5 journées qu’ils ont passées à Saumur Dressage.
Durant ces 5 journées, nous avons été amenés à présenter des chevaux, accompagnés par des professionnels du métier.
L’une des qualités requises pour faire partie de ce groupe était de parler anglais afin de pouvoir communiquer avec les propriétaires et comprendre leurs instructions et leurs attentes. Nous devions également avoir participé à la formation des young breeders qui s’est déroulée au Lycée l’année passée.
Nous avons présenté des poulinières, des chevaux de 2 ans, de 3 ans… Les plus difficiles à gérer étaient les étalons et les poulains qui sont plus nerveux et dont les réactions sont plus imprévisibles. Cela nous apprend à être vigilants et à penser à notre sécurité, tout en restant concentrés sur la valorisation des chevaux. Au fur et à mesure, nous avons gagné en efficacité. Au départ, nous étions un peu stressés lors de la prise en main des poulains ou de certains chevaux, mais au fil des jours, nous avons été plus confiants.
C’est sur ce type d’événement international, qu’on se rend compte de l’importance de la maîtrise de la langue anglaise.
Alison a fait partie du groupe SHF (société hippique française) :
De mon côté, mon rôle pendant ces 5 jours a été d’accueillir près de 200 cavaliers afin de leur donner leur numéro, leur cadeau de bienvenue et de répondre à leurs questions. Je me suis également occupée des ouvertures des portes sur les carrières. Je devais les ouvrir et les fermer à chaque entrée et sortie de piste. Cette mission a été complétée par celle du ramassage des protocoles à la fin de chaque reprise pour enregistrer les notes pour que les résultats de chaque cavalier puissent sortir tout au long de la journée.
Qu’est-ce que vous retenez de ces 5 jours ?
Nous avons une chance incroyable de pouvoir participer à ce type de manifestation, ce n’est pas donné à tout le monde… Cela nous immerge dans le milieu professionnel et nous confronte à sa réalité, même si ce n’est que sur 5 jours. D’ailleurs nous ne sommes pas considérés comme des élèves, mais comme des professionnels. Nous sommes amenés à devoir gérer la pression des propriétaires qui veulent que leurs chevaux aient les meilleures notes possibles, ainsi que l’excitation des chevaux qui se retrouvent sur la piste. On nous demande d’être efficaces, rapides et toujours disponibles si besoin. Ces mises en situation sont très formatrices. Elles nous permettent de développer des réflexes professionnels et de réagir de façon instinctive face aux animaux et au public concerné.
En conclusion : le niveau d’exigence sur ces événements est certes élevé, mais cette expérience n’en est que plus valorisante !